Une petite assistante avec de grandes ambitions.

keep calm, you're good bad

Je suis née à Montpellier le 28 octobre 1985. Je suis issue d’une famille modeste et je suis fille unique. Mon père est électricien et ma mère travaille dans la finance. Je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit. Très jeune, mes parents m’ont apprit que si on voulait obtenir quelque chose, ça ne se faisait pas en un claquement de doigt mais à la sueur de son front. Heureusement pour eux, j’étais une petite fille sage et je ne faisais jamais de caprices. J’avais tout l’amour dont j’avais besoin. Autant dire que mon enfance se déroula très bien. Je faisais parti de ces enfants chanceux qui partaient en vacance. Je travaillais bien à l’école et ma mère était très heureuse de voir à quel point j’étais bien organisée dans mes devoirs.

Pour moi, tout allais très bien jusqu’au jour où je fis la rencontre d’un garçon. Ce dernier s’appelait Patrick et toutes les filles de mon établissement lui courraient après. Je ne pouvais pas leur en vouloir, moi aussi j’étais folle de lui.  Un jour, je réussi à prendre mon courage à deux mains et lui demanda s’il voulait bien que l’on sorte ensemble. Oui, je sais, ce n’est pas très conventionnel, mais je me sentais vraiment le besoin de faire le premier pas.  Un peu comme dans un conte de fée, ce dernier accepta ma demande et nous sortîmes ensemble pendant un certains temps.  J’étais toute excitée, pour moi, j’avais trouvé l’amour de ma vie. Mais un jour, tout mon monde s’écroula. Ma meilleure amie avait invité une bonne partie de m’école chez elle afin de fêter son anniversaire. Durant cette fête, Patrick parlait avec pas mal de monde, ce qui ne me posait pas de souci, je ne suis pas le genre de fille jalouse et possessive. Mais ce jour-là, j’aurai peut-être dû l’être. Je le vis embrasser une autre sous mes yeux et mon cœur se brisa en milles morceaux.

Bien évidemment, j’eu beaucoup de mal à passer par dessus cette épreuve. Je ne faisais que pleurer et j’étais complètement détruite. Mes parents ne cessaient de me dire que je m’en remettrai et que je connaitrai d’autres garçons mais je ne voulais rien entendre. Pour moi, c’était Patrick et personne d’autre. Le seul souci, c’est que tout autour de moi me le rappelait. Les endroits où on s’étaient rendu, les films que l’on avait vu, tout…. Je n’arrivais plus à respirer. Il fallait vraiment que je parte de la France, je ne pouvais pas y rester, j’avais envie et besoin de tout quitter et de recommencer ma vie ailleurs. Grâce à ma mère et à ses relations, je réussi à décrocher un stage avec salaire, logement et formation dans la finance. Il était bien évidemment hors de question que je passe à côté de ça. Je fis donc mes valises et je parti pour une nouvelle aventure à Calgary.

Mes débuts ne firent pas évident mais je m’accrochais à cet avenir que je voulais me construire.  L’entreprise dans laquelle je travaillais, se fit reprendre par un certain Hart Jed. Je devins son assistante. Mon travail et mes qualités étaient très appréciés et on me disait que j’étais la seule qui pourrait être à la hauteur. Au fur et à mesure que je passais du temps avec lui, je me rendais compte que je l’aimais vraiment bien. Mais je me devais de garder une certaine distance. Il était mon patron après tout.  Plus le temps passait et plus mes sentiments envers lui devenaient plus forts.  Je me voyais mal lui déclarer ma flamme alors je me taisais et gardais ça pour moi.  J’appris qu’il allait devenir papa et pour cette raison, il quitta l’entreprise pour élever son enfant et être auprès de sa famille.

Son absence me fit vraiment drôle au début, mais heureusement, nous gardâmes le contact par mail. J’appris donc qu’il était devenu le papa d’une petite fille. Au bout d ‘un certain temps, ce dernier décida de reprendre une entreprise en main et il fit aussitôt appel à mes services. J’en étais vraiment flattée, je prévins mes parents de cette nouvelle et j’étais ravie de savoir qu’ils étaient vraiment fiers de moi. J’étais ravie de voir que j’arrivais à bien me débrouiller. Ce n’est pas facile d’être papa alors quand il se sent perdu avec sa fille, je viens l’aider aussitôt. C’est un papa extraordinaire, même s’il est un peu maladroit parfois. Plus le temps passe, plus j’ai envie de me déclarer à lui. Mais s’il me brise le cœur ? Est-ce que je vais réussir à me relever ? Et comment faire ? Il est mon patron après tout. S’il le prend mal, je risque de perdre gros dans l’histoire. Il va falloir que je trouve une solution.